On n’avancerait plus que masqués : mais seulement la moitié du visage. Assez pour être vus et suffisamment pour n’être pas reconnus ? Ce qu’il faut pour ne pas pouvoir respirer. Evidemment, le masque est le fétiche parfait de l’époque, son incarnation. Jusqu’au renversement du stigmate. Les masques qu’on interdisait autrefois — il y a deux mois — dans la rue sous peine de matraque, on les oblige désormais : sous quelle peine ? Monde qui suffoque, impose à tous cette odeur de renfermé subie dedans, subie désormais dehors.
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