Cinéma | Joie de ce film : de poser à la fois la cruauté et sa vanité, sans que l’une efface l’autre. Musique forte et inajustée au propos : c’est que le tenancier du café aime la musique classique occidentale, la plus éculée et épuisée (Schubert, Wagner, Offenbach…). Mais les crescendo dramatiques de la musique ne correspondent jamais à ce qui se dit ; et inversement : il n’y a pas de bande-son de la vie qui l’illustre. Seulement des malentendus entre lesquels on fraie, cherche les signes secrets, les espère : et pour cela on les invente.
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