Une fois de plus, Céline Minard nous surprend et nous enchante, en créant toujours de nouveaux horizons diablement essentiels sans jamais céder un pouce de terrain quant à l’exigence littéraire et mentale de son travail. Si la vision intime de formes de vie différentes fait partie de l’ADN de la science-fiction, dont on sait au moins depuis son premier roman, «Le dernier monde» (2007), et depuis maintes rencontres en librairie ou ailleurs, à quel point l’autrice en maîtrise les codes et les motifs, c’est toutefois sur le terrain d’une anthropologie radicale de la nature et du vivant qu’elle a inscrit “Plasmas”.
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