Livreurs à vélo : une coopérative contre l’ubérisation sauvage !
Les coursiers à vélo pour le compte de plateformes ont beau avoir un statut d’auto-entrepreneurs indépendants, ils sont dans les faits totalement subordonnés à leur plateforme (horaires, tarifs, congés, vêtements…), comme le seraient des salariés. Mais ils ne bénéficient d’aucune des protections inhérentes au salariat (droit du travail, protection sociale).
Ce statut digne du XIXe siècle est intolérable ! Contre cette ubérisation sauvage et archaïque, des coursiers sont porteurs d’une initiative innovante : ils proposent de créer une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC), à laquelle pourrait s’associer la Mairie de Paris.
Ce projet permettrait de traduire concrètement l’engagement de la ville en faveur de l’économie sociale et solidaire et du développement de la pratique du vélo.
Danielle Simonnet