Olivier Cablat documente le futur de ses propres règles
Olivier Cablat s’intéresse aux zones commerciales construites selon le principe de Las Vegas et à tous les déchets qui en sont issus : disques bon marché, figurines, portraits du général Khadafi… Il construit ainsi une œuvre monumentale dont il réécrit sans cesse les règles.
Maniant le style documentaire, comme pour mieux appuyer le caractère ambigu des relations entre la photographie et le réel, il construit une œuvre qui questionne la nature descriptive des images… Une œuvre qui pourrait être destinée à des ethnologues du futur, et dont il s’efforce de compliquer la tache en réécrivant sans cesse ses règles d’interprétation. Diplômé de l’ESBAM de Marseille en 2000 puis de l’ENSP de Arles en 2003, il a travaillé comme photographe documentaire pour le CNRS en Égypte. Depuis 2004, il intervient comme formateur en image numérique à l’ENSP d’Arles. Fondateur de la galerie et des éditions 2600, il participe activement au développement des systèmes d’autoédition et d’autoproduction chez les artistes de la génération numérique.