Les éditions Nonpareille viennent de publier L’arcane sans nom, dernier volet d’une trilogie de la photographe Sabrina Biancuzzi. C’est à l’occasion d’une rencontre organisée à la librairie La Comète, que Pascal Therme a interrogé l’artiste autour de ce travail, véritable voyage temporel et introspectif.

“La Librairie Photographique La Comète accueillait Sabrina Biancuzzi, photographe à l’origine du livre Les Arcanes sans nom et les collectionneurs de photographies anonymes Emmanuelle Fructus et Jean-Marie Donat. Ce fut l’occasion d’échanges sur l’intérêt de la photographie de famille qui porte en elle le paradoxe de l’intime et de l’universel. ».
Marc Pussemier, libraire

L’arcane sans nom vous propose un voyage temporel et introspectif, à travers une production de photographies contemporaines mêlées aux photos d’archives familiales, re-photographiées selon un processus d’immersion. L’ouvrage révèle ainsi une (en)quête aux confins d’une histoire souvent restée muette et enfouie au milieu des ombres et des secrets.

L’œil collé au viseur, l’auteur plonge dans les photos d’archives familiales, les attrape, les unes après les autres, les observe, les décortique, s’en approchant de si près qu’elle se voit elle-même propulsée dans cet espace-temps d’avant sa naissance.

Elle devient acteur d’une histoire qu’elle porte en elle depuis toujours. Elle devient photographe voyageur.

Mais ce voyage il se fait au présent et ce présent s’inscrit aussi dans la série et avec lui, l’avenir se dessine.

Réalisé comme un véritable acte de psycho-magie, cette immersion dans l’histoire familiale a permis à Sabrina Biancuzzi de « redonner vie à tous ceux qu’ils avaient voulu oublier » et de laisser, enfin, entrer la lumière.

Pascal Therme le 17/06/19

Sabrina Biancuzzi - L’arcane sans nom - Editions Nonpareille