Quel meilleur endroit que le Musée Branly pour faire sonner un vaudou contemporain et jazz ? C'est le pari tenu par Jacques Schwarz-Bart avec son trio ce dimanche dans un lieu qui envisage les cultures au sens large avec leurs résonances. C'est aussi un des seuls concert à simple affiche du Festival Sons d'Hiver de cette année.

Le voodoo et ce qu’il représente, les dimensions les plus indicibles de l’existence attire et, a toujours attiré les musiciens de la diaspora africaine, de Miles Davis à Jimi Hendrix, de Lee Scratch Perry à D’Angelo… Avec ce trio, Jacques Schwarz-Bart inscrit sa propre démarche dans une recherche des identités plurielles, des rêves multiples. Pour le saxophoniste guadeloupéen, né aux Abymes, fils de deux écrivains majeurs qui l’emmenaient écouter, le soir, lors des rassemblements " Lewos ", les tambours fabuleux gwoka, la musique est d’abord une inspiration spirituelle qui embrasse et qui embrase. Qui embrasse tant d’influences d’Afrique, des Antilles, du jazz, de la soul, du funk. Qui embrase les esprits entremetteurs, entre le chant spiralé de son saxophone, le chant chargé de voix de la chanteuse Moonlight Benjamin, le chant chargé de rythmes du percussionniste Claude Saturne.

Pour écouter une musique chargée de symboles vivants et qui sonne à nulle autre pareille, c'est dimanche à 17 h au Musée Branly. C'est dit. On y sera !

VOODOO JAZZ TRIO / JACQUES SCHWARZ-BART : Jacques Schwarz-Bart, saxophone / Claude Saturne, percussions / Moonlight Benjamin, chants
Musée Branly 37, quai Branly - 75007 Paris

Jacques Schwarz-Bart, saxophone / Claude Saturne, percussions / Moonlight Benjamin, chants